Lille

Lille

Grande place

Lille est une commune française, préfecture du département du Nord et chef-lieu de la région Hauts-de-France. Surnommée la « Capitale des Flandres »

Toponymie

Le nom de la ville provient de sa situation géographique : une île sur la Deûle où la ville a été fondée. Elle est ainsi successivement attestée sous les formes latinisées Isla dans la charte de 1066, Insula en 1104, castro Insulano en 1177 et enfin française Lysle en 1259. La forme de 1259 montre un ajout précoce de l'article défini et son agglutination. En français, le terme isle est attesté dès le XIIe siècle et est issu du gallo-roman ISULA, issu lui-même du latin i[n]sula « île, îlot de maisons »

En flamand la ville se nomme Rijsel, prononcé [r??s?l], ou localement [ris?l] (d'où l'orthographe Ryssel, rencontrée occasionnellement). Ce mot provient de ter ijs(s)el [t?r i:s?l], un emprunt à la langue d'oïl.

La Citadelle

Citadelle lilleA l'origine, la citadelle fut implantée au confluent des rivières Deule et Bucquet. Elle était entourée de marais. En 1750, un canal fut aménagé" le long de l'esplanade. Uns ystème d'écluses permettait d'inonder les alentours, en cas d'attaque.

Lieux et monuments

Quelques beautés Lilloises

 

Maisons aux façades baroques et effets artistiques

De gauche à droite:

1) Rue Benvignat, type courant de la maison Lilloise, au début du siècle, maison dite à arcures, en raison de ses arcs de décharge en forme d'anse de panier

2) quartier du vieux Lille aux façades baroques

3) Etroit passage entre la rue de la Monnaie et la place aux Oignons, la rue au Péterinck est une des plus pittoresques rues commerçantes de Lille, mentionnée dès le    XIIIème siècle et dont l’ancien nom de « Pestrin » (pétrin) renvoie au pétrissage des farines du proche moulin de l’Hospice Comtesse.

Plein de charme, elle est surtout particulièrement intéressante pour les façades très typiques des maisons qui la bordent. En effet, ce sont d’anciennes maisons de tisserands datant du XVIIIe siècle. Vous remarquerez les hauteurs exceptionnelles des fenêtres et la présence d’entre sol : En effet au rez-de-chaussée se trouvait l’échoppe, dans l’entresol les métiers à tisser qui nécessitaient à la fois une grande hauteur de plafond et une grande clarté, d’où l’importance des fenêtres.

4) L'une des plus anciennes maisons de Lille, rue de la Barre

La Place aux Oignons

Cette petite place pleine de charme, où l’on peut notamment déguster des spécialités du Nord à l’estaminet « Au Vieux de la Vieille », ne doit pas son nom à un ancien marché aux oignons mais au premier donjon des comtes de Flandres. Donjon se traduit en effet par « Dominium » en latin, un nom qui se serait progressivement transformé en « Dominion » puis « des oignons ».

 

Les maisons assez étroites qui se situent sur cette place témoignent du mode de vie des Lillois à cette époque : les étages inférieurs étaient utilisés pour le commerce et les gens habitaient aux étages supérieurs.
 

La pâtisserie Méert, où Madame De gaulle mère, aimait dit-on acheter ses gauffres Lilloises

La maison Méert est une entreprise de pâtisserie fondée à Lille en 1761. Située au 27 de la rue Esquermoise, elle est renommée pour ses spécialités de confiseries et pâtisseries typiques de la région lilloise, telles que ses gaufres fourrées et ses berlingots. Le magasin et sa devanture sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 5 août 1980

Vieux lille

C’est donc au bord de l’eau que Gilles de la Boë, négociant en épices et étoffes, fait construire sa maison en 1636, reflet de l’activité commerciale et artistique pendant la période faste des archiducs espagnols.
Au rez-de-chaussée, le magasin s’ouvre par une série d’arcs en plein cintre, souvenir des halles médiévales: il abritait les marchandises débarquées des bateaux venus de Gand ou d’Anvers.
L’étagenoble est orné à profusion de motifs chers à la Renaissance Flamande, tous les motifs étant sculptés dans un matériau local : la pierre blanche de Lezennes (une commune de la Métropole).
En 1717 la maison est agrandie, des arcs surbaissés et plus « modernes » s’ajoutent à la façade, mais l’étage conserve niches et fenêtres du XVIIème.

 

Lille vue par quelques artistes peintres

La légende qui serait a l'origine de la ville de Lille et de la dynastie des comtes de Flandre :

Geants lille lyderic et phinaert

Vers l'an 620, Salvaert, prince de Dijon, victime de tracasseries diverses, part se réfugier en Angleterre. Il emmène une nombreuse suite et sa femme, Emergaert, qui est enceinte. En traversant le pays de Bucq, près de Lille, il est attaqué dans un bois qu'on appelle "Sans Mercy", par allusion aux agressions qu'y commet le gouverneur du lieu, le cruel Phinaert. Les brigands sont sans pitié. Salvaert et sa suite sont massacrés. Emergaert parvient à s'échapper à travers les bosquets. Elle y met au  monde un garçon. les hommes de Phinaert fouillant le bois à sa recherche, Emergaert confie  son enfant à un ermite et se laisse capturer. L'ermite, Lydéric, baptise l'enfant de son nom et le fait allaiter par une biche. Dix ans après, il l'envoie compléter son éducation en Angleterre.

    

Devenu habile dans tous les exercices de chevalerie, Lydéric revient sur le continent pour venger son père et délivrer sa mère. Le roi Dagobert lui fait bon accueil et lui accorde d'affronter Phinaert en un duel judiciaire. Celui-ci aurait eu lieu sur le pont de fin, à Lille, le 15 juin 640. Après un long et dur combat, Lydéric tue le géant assassin et libère sa mère. Pour honorer son courage le roi Dagobert lui donne les biens de Phinaert et lui confie l'administration de la Flandre avec le titre de Grand Forestier. La tradition en fait le premier comte de Flandre. Lydéric fixe sa résidence au château de Bucq autour duquel les populations regroupent leurs habitations donnant ainsi naissance à la ville de Lille.     

Lille autrefois

Lille possède une longue histoire et une riche tradition de résistance armée. C'est notamment la ville la plus assiégée de France et ses canonniers constituaient une confrérie très respectée.

Elle aurait, selon la légende, été fondée en 640 par Lydéric. Toutefois, elle n’apparaît dans les archives qu’à partir du XIe siècle. Le site actuel de la ville recèle des traces d’occupation antérieure (préhistoire, époque gallo-romaine, mérovingienne, carolingienne) mais les vestiges retrouvés ne disent rien de l'urbanisation à ces époques, même s'il semble probable qu'un hameau existait au moins à l'époque romaine. Il porta peut être le nom de Treola (Treille en latin), domaine viticole mentionné à l'époque carolingienne et vocable sous lequel la Vierge est honorée à Lille. Des traces d’un premier port seraient par ailleurs probables dès le milieu du VIIIe siècle. Située à la rencontre des bras de la Deûle, du Becquerel et du Bucquet, où celle-ci connait une légère rupture de pente, la ville aurait alors été constituée autour d'un castrum (site de la Treille), d’un premier port, et du forum. Les conditions de la naissance de la ville restent toutefois un sujet controversé, création ex nihilo de Baudouin V de Flandre pour certains, lente évolution d'un domaine rural de l'époque carolingienne pour d'autres

Le voeu du faisan rijksmuseum sk a 4212 jpeg

Le Vœu du faisan est un vœu formulé par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, et sa cour lors du « Banquet du faisan », tenu à Lille le 17 février 1454. L'engagement concerne le fait d'aller délivrer Constantinople prise par les Turcs l'année précédente.

Le comté de Flandre, dont Lille devient l'une des capitales avec Gand, Bruges et Saint-Omer, est constitué progressivement à partir de 866 par Baudouin Ier de Flandre.

En 1066, lorsque le comte Baudouin V de Flandre établit la grande charte de dotation de la collégiale Saint-Pierre, Lille est déjà une petite ville avec remparts, accolée à son château fort, le château de la Motte-Madame, et qui commence à se développer autour du faubourg marchand de la paroisse Saint-Étienne, situé au sud du castrum. À l'est, le village de Fins possède, lui aussi, une église, l'église Saint-Maurice. Il sera intégré à Lille au cours du siècle suivant.

La ville se développe grâce à son emplacement privilégié de traversée de la Deûle, au blé qu’on récoltait alentour en abondance et à ses relations avec les autres villes du prospère Comté de Flandre. Une foire au drap est ainsi fondée au XIIe siècle.

En 1127 et 1128, Lille connaît ses premiers sièges par les armées du Roi de France, Louis VI de France, lors des affrontements entre Guillaume Cliton, fils du duc de Normandie, et Thierry d'Alsace, comte d'Alsace, pour la succession du comté de Flandre.

En juin 1213, c'est Philippe Auguste qui fait le siège de Lille et remporte la ville en trois jours. Elle est reprise par Ferrand de Portugal en septembre de la même année, puis par Philippe Auguste qui incendie la ville, avant de remporter, l'année suivante, la bataille de Bouvines.

À partir de 1214, Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut, s'emploie à reconstruire la ville et ses fortifications. Elle fonde notamment l'hôpital Saint-Sauveur et l'hospice Comtesse.

 

Lille au moyen âge

Lille est réunie une première fois au domaine royal en 1304. Entre 1297 et 1304, Lille a connu trois sièges, par les armées de Philippe le Bel d'abord, lors des affrontements qui l'opposent à Guy de Dampierre, par Jean Ier de Namur ensuite, lors des évènements qui font suite aux matines de Bruges et à la bataille de Courtrai (1302), puis de nouveau par Philippe le Bel après la bataille de Mons-en-Pévèle.

En 1369, Lille est cédée par le Roi Charles V de France, avec Douai et Orchies, à Philippe II de Bourgogne lorsqu'il épouse la fille de Louis II de Flandre, Marguerite III de Flandre. S'ouvre alors une période de prospérité au cours de laquelle Lille devient une des trois capitales des possessions du duc de Bourgogne, avec Dijon et Bruxelles. Elle devient aussi un pôle administratif de premier plan et accueille la Cour des comptes de l'État bourguignon en 1385. Le premier chapitre de l'ordre de la toison d'or est constitué à Lille en 1431.

En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne épouse Maximilien Ier du Saint-Empire et apporte la ville aux Habsbourg. Lille rejoint ainsi le Saint-Empire romain germanique et partage le destin des Pays-Bas pendant plus de 150 ans.

Lille festivités

En plein coeur de Lille, plus de 80 chalets forment le Marché de Noël, ouvert sept jours sur sept. Artisans et commerçants locaux mais aussi d’autres régions de France, deRussie, de Pologne, du Canada, d'Allemagne proposent des idées de cadeaux originales et sympathiques : produits du terroir, décorations de Noël, bijoux, vin chaud, gaufres, pains d’épices, objets en bois.

La Braderie de Lille, événement qui ramène chaque année plus de deux millions de visiteurs et qui est la plus grande braderie d'Europe

Braderie lille

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